Tu pousses souvent sur les terres abandonnées
Voulant les habiller de couleurs bien colorées
Ton rouge vif captive le regard des passants
Qui se mettent à te contempler quelques instants
Tes fines pétales se laissent tendrement bercer
Par les rayons de soleil qui viennent les caresser
Ton cœur est ouvert affablement au quatre vents
Espérant les envoûter pour l’éternité des temps
Malgré ton sortilège tu es une plante très fragile
Tu peux te faner rapidement en perdant ton asile
Il faut donc te laisser en ces lieux où tu médites
Te regarder te balancer avec un grand mérite